Après le grand-Prix Moderne qui marquait la 80e édition de la course, Pau accueillait sa version "classic" avec des voitures de courses anciennes et de nombreuses voitures de collection de plusieurs clubs.

Avec une météo plus clémente, le public a répondu massivement à l'appel et ce fut un très beau succès pour ce grand-prix historique où les anciennes ont été à l'honneur.

Mélange de courses et de parades, le week-end a été bien rythmé avec la Legends Car, la Formule Ford, le HTCC groupe 1, l'Endurance 66 et 77 ou encore la Ferdinand Cup mais aussi très festif avec un défilé de Formule Renault et autre voitures de courses anciennes qui ont fait le bonheur des yeux et des oreilles.

Au premier bilan de ce 2e Pau Motors Festival, le positif est de rigueur. Il y a un large public pour le moderne et l'ancien et avec une météo encore plus clémente la fréquentation aurait pu atteindre des records. On annonce plus de 80 000 spectateurs sur l'ensemble du festival qui accueillait également un forum européen sur la transition énergétique et mobilités.

Elles pourraient se voir au musée mais c'est en piste qu'elles sont le plus impressionnantes. Reines d'avant-guerre, elles portent le nom de Bugatti, Delahaye ou Austin Seven.

Bugatti avait brillé en son temps à Pau avec la victoire en 1930 de la T35C de Philippe Etancelin. En 1933 une T51 confiée à Marcel Lehoux s'imposait également. 

Et en 2023, les revoilà sans une ride pour le plaisir des yeux et des oreilles !  

Le grand prix moderne avait eu son TCR Europe, le classic a eu sa version HTCC et il n'avait rien à envier à son homologue international.

Honda Civic, BMW M3, Alfa Roméo 75, Ford Escort ou sierra ou encore Renault Clio ou R5 Alpine, le plateau proposait pléthore de voiture type Tourisme.

Le rythme effréné des 2 courses proposées ont fait un beau spectacle dont sort vainqueur Benjamin Munsch (BMW M3) à chaque fois.

De la bagarre, il y en a aussi à tous les étages en Legends Cars. Si la Twingo a animé le grand prix moderne, la Legend Cars était son pendant dans le Classic pour un retour réussi dans les rues de Pau.

3 courses au programme dont sont sortis vainqueur : David de Saeger, Frédéric Morel et Thibault Chiron. 

La Formule Ford a révélé bon nombre de pilotes de renom dont le plus connus fut Ayrton Senna. Ici des monoplaces sans aileron vont de 1967 à 1981et la bagarre devant a été intense entre Hugo Carini, John Svensson et Sylvain Debs.

Le jeune champion de France Hugo Carini a cependant tout raflé.

La marque Porsche est emblématique dans les sports-mécaniques. Pilotes amateurs et plus expérimentés s'affrontent dans 2 courses rythmée entre les rails.

Passer la puissance d'une 911 est un exercice entre les rails qu'à parfaitement réussi Christophe Terriou qui impose la sienne à chaque fois avec des couleurs emblématiques.

Des 944, 993 RSR, 964 ou 924 Carrera GT étaient aussi sur la piste pour les fans de Porsche ou de courses en général.

Le circuit de Pau, inchangé depuis sa création en 1935, a également accueilli des Formule 2. 

La Formule Renault a également proposé un beau plateau mais en exhibition. On l'appelait la Formule France à son origine avant que le constructeur français en face son bien. Rappelons que de nombreux pilotes français s'y sont illustrés et qu'à l'époque des volants (Elf) permettaient au meilleur de faire carrière.

Maurice Emile Pezous a également crée la monoplace MEP qui roule avec un moteur de Citroën GS. De nombreux véhicules ont également paradés encore une fois pour le régal des passionnés. 

Hors circuit, on pouvait également en avoir pleins les mirettes avec des clubs venus exposés Chevrolet Corvette, Ford GT40, Alfa Roméo, Austin Healey et on en passe et des meilleurs.

Un véritable musée à ciel ouvert qui complétait très bien les courses.

Bien entendu, pour que tout ceci soit un succès, il fallait la présence du public. Malgré la crise, l'inflation, des nouvelles contraintes de mobilités, il est venu en nombre voir le programme proposé et en plus il a pu profité des plaisirs gourmant du Béarn et de la région.

Une chose est donc certaine : on en redemande pour les prochaines éditions !